Beaucoup de choses à raconter... et à partager...
- hcharpilloz
- 11 juin 2022
- 2 min de lecture
Beacoup de choses se sont passées de puis mon dernier post. J'ai commencé à naviguer dans des conditions variées, à oser me lancer dans la découverte de ports que je ne connais pas du tout, en me basant sur la documentation que j'ai à bord (cartes de navigation et guides des ports de l'IJsselmeer et de la Markermeer (les Hollandais sont vraiment spéciaux car ce qu'ils appellent "meer", sont en fait des lacs, et la Mer du Nord, ils l'appelle Noordzee...) Après Hoorn ( à prononcer Hòren), j'ai fait une plaisante traversée jusqu'à Lelystad avec une petite brise (force 3 Bft) par le travers. La marina dans laquelle j'ai passé la nuit était une grande marina moderne sans grand cachet, et située loin de la ville que je n'ai donc pas visité. Le lendemain, j'ai retraversé sur Enkhuizen puis après une brève halte pour me restaurer , continué sur Urk (à prononcer Ourouk). dans une jolie brise (force 4 Bft). Arrivé juste avant la pluie dans le port de cette bourgade à l'est de l'IJsselmeer, j'ai juste eu le temps de monter ma tente de cockpit pour augmenter mon espace vital sec à bord du bateau.
Le lendemain au réveil, les choses se sont corsées, car le vent était encore monté en puissance: c'est du vent frai (force 6) qui soufflait du nord-ouest. Après quelques moments d'hésitation, je me suis dit que c'était l'occasion de tester mon bateau (et par la même occasion, de me tester moi-même) dans des conditions assez musclées. Voici ce que ça donne en vidéo:
Des vagues, des embruns et des rafales à près de 40 nds...
Et la bonne surprise, c'est que le bateau est stable par lui-même, il avance tout seul et garde le cap sans pilote automatique comme en témoigne la vidéo suivante:
Mauvaise surprise: lors du contrôle de routine à l'arrivée à Enkhuizen, je trouve environ 12 litres d'eau sous la cabine avant, après moins de 2 heures de navigation sur cette eau agitée. Je dois absolument en trouver l'origine et éliminer cette entrée d'eau..
Retour donc au chantier naval. On arrose abondamment l'avant du bateau avec un jet d'eau et on arrive à en trouver l'origine: c'est sous le guindeau (treuil qui sert à mouiller et relever l'ancre) que l'eau s'infiltre. Il faut donc refaire le joint sous cette pièce importante.
Mais il faut faire ce travail un jour sans pluie. Je dois donc attendre le surlendemain pour faire ce travail.
En attendant le beau temps, je fais un bref aller-retour Enkhuizen-Medemblik (le port où j'ai découvert pour la première fois l'IJsselmeer lors d'une croisière de formation avec le Cruising Club de Suisse) en testant différentes configurations de voilures. Tests concluants car je trouve rapidement comment équilibrer mon voilier.
Le lendemain, retour au chantier de bonne heure où je me mets au travail pour réaliser moi-même le nouveau joint avec les conseils avisés d'un ouvrier du chantier. Je laisse sécher jusqu'au lendemain et refais le test avec le jet d'eau...
Patatra! il y a toujours des fuites, bien que moins importantes. Unique solution: tout défaire et recommencer. Ce que j'ai fait aujourd'hui et incluant un petit coin qui était passé inaperçu lors du premier test.
Le jour de vérité sera demain, lors du prochain test avec le jet d'eau...
A bientôt pour le resultat du test ...
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